les
4 premiers §
Le
texte que nous allons lire se présente comme le début d’une nouvelle de
Villiers de l'Isle-Adam. Elle parut pour la première fois dans la revue Gil
Blas, le 6 Août 1887, et a été intégrée par Villiers dans ses Nouveaux
contes cruels, édité en 1888. Notre auteur a alors 50 ans et mourra 1 an plus
tard. Sa biographie est aussi étrange que ses textes. Son père est séparé de
biens d’avec sa mère, à cause de ses spéculations extravagantes et de ses
dettes. C’est la grand-tante maternelle de Villiers qui aidera toute la
famille, jusqu’en 1871, date de sa mort... des études irrégulières ne
permettent pas à Villiers d’obtenir un quelconque grade universitaire. Il
rencontre Baudelaire, Mallarmé, entre deux séjours à l’abbaye de Solesmes,
imposés par la famille, inquiète de ses fréquentations «artistes». Un
projet de mariage avec Estelle Gautier, fille cadette de Théophile, échoue. Il
collabore à une feuille communarde, Le Tribun du peuple. En 73, il part à
Londres pour épouser une riche anglaise. Nouvel Echec. En 1881, il se présente
à des élections municipales comme candidat légitimiste! Naît Victor, son
fils naturel avec Marie Dantine. Il rencontre ensuite Huysmans et Léon Bloy. Il
épousera in extremis Marie Dantine et légitimera son fils. Notre texte lui-même
est dédié à Edouard Nieter, un haut fonctionnaire belge qui organisa pour
Villiers une série de conférences en Belgique, avec une épigraphe tirée d’Edgar
Allan Poe, auteur qui, comme Villiers, s’est intéressé à l’inquisition.
Villiers a déjà abordé ce thème, avec un sadisme froid, dans Les amants de
Tolède, où l’inquisiteur Torquemada fait preuve d’une subtile cruauté
perverse - inavouée - pour dégoûter deux amants de leur chair réciproque,
car leur désir les détachait de la contemplation de Dieu. Ici, le grand
inquisiteur est Pedro Arbuez D'Espila.
lecture
Ce
passage présente deux intérêts (ou nous sommes frappés plus particulièrement
par deux aspects du texte, deux points).
En
ce début de nouvelle, Villiers réalise une
1)
mise en scène efficace pour nous présenter
2)
une descente aux Enfers.
1)
D’emblée, Villiers brosse/dresse le décor, le lieu, avec la majesté de l’Official
de Sarragosse (bâtiment de l’inquisition, appelée aussi le saint-Office)
impliquée par l’accumulation des compléments de nom (dans les deux
circonstants) et les voyelles ouvertes en [a]. Le temps est subtilement évoqué
par plusieurs archaïsmes: la substantivation d’un infinitif: «le tomber»,
l’énallage: «jadis», passé d’adverbe à nom, vu sa construction, le
titre de «vénérable». Ce dernier nous est connu, puisqu’il est affecté du
déterminant défini «le». L’inquisiteur est présenté avec tous ses
titres. Certes, il y a le souci de faire couleur locale (chacun sait combien les
espagnols peuvent être fiers), mais il s’agit ici de présenter un des
protagonistes avec le plus d’emphase possible. Le fait qu’il soit dominicain
rappelle que Saint Dominique a soutenu la croisade contre les albigeois, en
appliquant une démarche inquisitoriale, c’est-à-dire enquête. Le texte
fonctionne comme un aboyeur, on a l’impression d’entendre claquer la
titulature, en parallélisme (avec le jeu 6/3?), pour mieux souligner les titres
ronflants et respectable d’Espila. Le regard hésite, face à cette
procession: «suivi, précédé», «un» puis «deux». L’inscription dans le
cadre inquisitorial et médiéval est insistante: «Fra redemptor» (en mot-à-mot,
frère racheteur des péchés... par le truchement de la torture, puisque
qu’il faut ici sacrifier le corps afin de sauver l’âme, ce qu’il y a de
plus précieux!), avec la parenthèse explicative très inquiétante («maître-tortionnaire»,
ce qui laisse supposer qu’il y a différents degrés de spécialisation dans
une torture reconnue comme une technique exacte à maîtriser, avec sa
hiérarchie... Villiers
manipule ainsi les affects de son lecteur, par-delà la froideur de son
explication codicologique), et les termes: «familiers du Saint-Office (=bras séculier)
, in-pace» (prison dans laquelle on se met en paix avec Dieu, en une forme
d’euphémisme à la cruauté duquel D'Espila ne peut être sensible). Cette
procession est bien structurée, bien organisée, elle est donc officielle et...
habituelle. Selon la norme, le personnage le plus important au centre, ses
moyens d’action derrière, deux éclaireurs devant («lanternes»). Les
liquides [r] de la deuxième phrase, la précision de l’article défini, «la»
(serrure) font ressentir de façon quasi-physique, la présence du «cachot».
Les membres du groupe perdent tout autonomie («on») et deviennent pur regard:
«le jour». A peine ce terme est-il évoqué qu’il devient négatif:
souffrance, s’éloigne: «d’en haut». Les éléments inquiétants
s’accumulent («noirci de sang» avec ses deux sifflantes angoissantes, «litière
de fumier», avec ses 3 i tendus), avec les instruments de torture de l’époque
(«anneaux scellés, chevalet, réchaud, voire cruche, entrave, carcan de fer»).
Le prisonnier est déprécié d’emblée, comme l’annonçait déjà le «méphitique»
(c’est-à-dire puant), le terme «entrevoir». Il est comme un animal, sur ses
déjections: «litière de fumier», et sans volonté: «se trouvait, assis,
hagard». Ses habits sont devenus méconnaissables: «haillons», comme son âge.
Seul, le terme «homme» nous rappelle que le «prisonnier (maintenu)» est
malgré tout un être humain, alors que l’inquisition fait tout pour le
ravaler au rang d’une bête immonde, comme l’implique le terme «entraves».
Sa passivité est soulignée par l’inversion du sujet et le verbe: «se
trouvait»... la dernière phrase
de ce premier paragraphe est d’ailleurs découpée par des pauses phono-sémantiques
qui cinglent le lecteur, par l’accumulation des détails concernant la
victime, qui est littéralement couverte de chaînes, comme l’annonçaient déjà
«serrure» et «massive» et le continuaient les «anneaux scellés», la présence
écrasante des «murs», avec l’expression: «maintenu par des entraves» et,
pour clore le tout, la mention cruelle et angoissante au sens étymologique du
terme (car signifie étroit, d’où gorge et... réduction, rétrécissement) du
«carcan de fer, au cou».
Le
déterminant démonstratif «ce» affectant «prisonnier» permet de résumer
brutalement ce qui précède, avec la reconnaissance intellectuelle de
l’identité du malheureux, qui ne se ressemble plus, physiquement: cette
horreur est évoquée par la restriction: «ne que». Il retrouve son titre
religieux, avec un nom à consonance étrangère, même pour un espagnol. Le
chef d’accusation, et de condamnation est donné brutalement, en apposition,
avec ensuite la justification et les chefs d’accusation classiques contre les
juifs: l’argent, suivi d’un crime abominable pour un chrétien: «le dédain
des Pauvres» - la majuscule donne sa valeur théologique, symbolique, à ces
prochains ainsi rejetés. Le terme «impitoyable» semble justifier par avance
ce que le traitement qui a été infligé au juif peut avoir d’inhumain, mais
comme sa résistance quasi surnaturelle, voire diabolique, est soulignée par
le: «depuis plus d’un an», tout ceci conforte plutôt le lecteur dans une
condamnation que l’on peut regretter mais qui est incontournable. La répétitivité
du traitement, «quotidiennement», n’y a rien fait. Notons l’euphémisme
indifférent: «soumis». La citation entre guillemets montre qu’il y a adéquation
entre son obstination stupide («aveuglement, s’était refusé») et sa résistance
physique («cuir»=peau, en langage médiéval, car le corps est méprisable et
renvoie à ce qu’il y a de commun à l’homme et à l’animal). Remarquons
que «l’abjuration» attendue du juif ici vide de sa crédibilité historique
cette nouvelle: en effet, Pedro Arbuez D'Espila est assassiné par des
conversos devant son maître-Autel en 1486. C’est donc avant cette date
qu’il devrait s’occuper du «rabbi». Mais c’est justement en 1486 que les
juifs sont expulsés du diocèse de Saragosse ou qu’ils doivent subir le baptême.
Avant cette date, l'inquisition ne pouvait utiliser la torture pour convertir
par la force les juifs récalcitrants...
Les
termes négatifs abondent, on sent là l’antisémitisme des catholiques à la
fin du XIXème: «fier, orgueilleux, jaloux», avec la dépréciation redondante:
«antiques ancêtres» (car la grandeur des Juifs est bien éloignée dans le
temps, d’après Villiers). Ceci
est bien éloigné de la modestie chrétienne (cf. le Pharisien et le
Publicain). En fait, les juifs sont gens du passé: «plusieurs fois millénaire»
- mais, à bien y réfléchir, c’est le cas de chacun d’entre nous, la différence
étant que, par orgueil, la mémoire de toutes ces transmissions de la vie («filiation»
avec la prégnance des fricatives sourdes [f] ) a été gardée, car ce sont des
gens du Livre: Le talmud est le commentaire religieux de la Thora (la Bible des
juifs, donc l’Ancien Testament). Relevons une petite erreur de notre érudit
raisonneur («par conséquent, aussi») mais amateur: «Othoniel ou Othniel»
n’est pas «le dernier juge d'Israël», mais le premier (Juges, 3, 9-11) et
sa femme n’est pas «Ipsiboé» (étymologiquement, en grec, celle qui crie
fort, avec un relent de misogynie qui ne nous surprendrait pas chez Villiers),
mais Acsa (Juges, 1,13, Josué, 15, 16-17). Villiers se moque ici de son
lecteur, avec la complicité, comme si nous le connaissions comme lui, du démonstratif:
«ce». Les sifflantes en allitération, l’encadrement de cette fin de 3ème
§ par les [i] et les nasales semblent incarner intensément le mauvais esprit -
comme celui du Diable - du juif, anti-sémitisme viscéral déjà mis au jour
par la généralisation abusive et le jugement à l’emporte-pièce impliqués
par: «tous les juifs dignes de ce nom»... Cette présentation du rabbi se
termine donc par une qualité ambiguë: son «courage», qui contrebalance, équilibre
l’intensité («au plus fort») et la durée des moyens employés pour le réduire
à conversion: «les supplices», dont le pluriel est souligné par l’adjectif
«incessants». C’est ainsi que cette nouvelle, malgré sa concision acquiert
l’épaisseur temporelle propre à la vie...
Nous
avons donc vu (cf. les termes évoquant la vision, l’obscurité: «soir,
lanternes, jour de souffrance, entrevoir, indistinct»), en ce début de
nouvelle, la mise en scène d’un groupe d’inquisiteurs face à un «prisonnier»
finalement répugnant, car Villiers ne perd pas une occasion de miner notre pitié
aux aguets. Cette attitude de sa part deviendra plus ambiguë au fil du texte,
puisque nous rentrerons dans le for intérieur du juif; en fait, après une
première approche indifférente, voire méprisante, la suite du texte nous fera
éprouver une véritable sym-pathie (au sens étymologique du terme) avec ce
malheureux, avec d’autant plus d’intensité que la présentation en a été
négative.
2)
Cette présentation nous confronte aussi à l’horreur d’une descente aux
enfers. De prime abord, nous ressentons une impression d’écrasement, d’étouffement:
le pluriel de «caveaux» décuple ce que ce terme a de funèbre (=petite cave
et sépulture). L’air manque par la préposition «sous». «Le tomber du soir»
assombrit singulièrement cette descente dont l’action «descendit», par le
passé simple, se veut ponctuelle et anecdotique. Malgré la solennité du
groupe, le malheur exsude, avec le participe «perdu». Curieusement, ce qui
concerne le système carcéral est défini: «le» vénérable, «deux»
familiers (donc, «un» fra redemptor n’est pas indéfini, mais numéral
cardinal), repris par le démonstratif: «ceux-ci». «La» serrure est le
symbole de leur pouvoir. En revanche, ce qui concerne la victime est indéfini:
un cachot (son lieu, indéfini, car il y a bien d’autres geôles), une porte,
un chevalet, un réchaud, etc., comme ce qui l’enferme est bien précis: «le
carcan de fer», comme si cela était attendu: la descente aux enfers est inéluctable...
La structure même de cette période nous écrase de sa masse pesante: 2
circonstants, un très long sujet, avec 4 expansions, la dernière affectée
d’une ultime expansion participiale («tenant»), pour un groupe verbal bien
rapide, à la concision vertigineuse: «descendit vers un cachot perdu» (comme
si le succès de cette démarche était aléatoire...). S’ensuit une deuxième
courte phrase, qui frappe l’ouïe: la prison enferme tellement qu’elle
semble résister à toute intrusion: «grinça». Le «pénétra» incarne bien
cette irruption, avec la sensation olfactive déplaisante: méphitique. La clarté
du jour s’est estompée: «le jour de souffrance»
est un jour blafard... ou la fin du jour? C’est aussi rappeler que,
pour le «prisonnier», vivre est une souffrance... Dans cette descente aux
Enfers, Villiers nous tenait discrètement compagnie, avec la parenthèse
explicative: «maître-tortionnaire», il nous impose en fait, à coup de termes
fortement dépréciatifs0 ce qu’il ressent: «massive» peut être une qualité
positive, mais nous ressentons de la répugnance aux termes
«méphitique, entrevoir, noirci de sang, fumier, hagard, haillons». La
pauvreté, le dénuement de la cellule même nous imposent un lieu étouffant,
impropre à la vie, l’antichambre de la mort, avec l’indifférencié «on»;
ce qui dure (passage à l’imparfait) sont les objets de torture: le meuble le
plus apparent est «un chevalet» qui sert à torturer sur place, comme le «réchaud».
Seule la «cruche» est ambivalente, mais elle ne va pas sans rappeler le
supplice de l’eau. Le regard est attiré, non par un lit, mais par une «litière»,
propre à un animal. Il n’est pas jusqu’à l’incarcéré qui ne perdure
par son imparfait, avec un verbe d’état «se trouvait» pour souligner sa
passivité, sa vacuité: «assis». Le h aspiré, par le hiatus qu’il provoque
«en haillons», souligne les souffrances subies. Le «désormais», conclusif,
marque que c’est ce qui reste d’un homme, en faisant implicitement référence
à notre connaissance supposée du juif, avant. Sa situation horrible est mise
en valeur par les membres de phrase très hachés, par les pauses phono-sémantiques
et les H aspirés, cf. «hagard», la distorsion sonore entre «mais» et «indistinct».
Le
texte prend alors du recul par rapport à lui-même et la complicité s’établit
entre auteur et lecteur. Ce qui précède était un énoncé, un récit
historique. Nous nous rapprochons de l'énonciation avec la marque de
reconnaissance impliquée par «Ce... n’était autre que»: la torture a eu un
tel impact qu’on ne peut reconnaître celui qui l’a subie qu’après-coup.
Villiers lui donne son titre de docteur en araméen, «rabbi» (ce qui donnera,
francisé, le terme rabbin), avec une désignation proche de la caricature, et
non attestée historiquement: «Aser Abarbanel», pour laisser au condamné son
rôle emblématique, symbolique. Ici, malgré la précision de l’identité,
notre personnage se fond ainsi, paradoxalement, dans le groupe de tous les
condamnés, avec l’indifférenciation propre à ceux qui croupissent dans les
Enfers (cf. l’inscription au frontispice des Enfers, chez Dante: «vous qui
entrez ici, perdez toute espérance» - sentiment qui spécifie en fait chacun
d’entre nous, en notre identité personnelle). Villiers intervient une 2ème
fois brutalement, en nouvelliste omniscient ou comme un Dieu vengeur, avec
l’apposition: «juif aragonais» (qualité intrinsèque, puisqu’il n’y a
pas d’article indéfini). C’est que, dans les Enfers, rien n’est caché et
que l’inquisition, de par son nom même, met tout en lumière, ne serait-ce
que par son bûcher... On passe ensuite au chef d’accusation, comme si nous
nous trouvions maintenant dans le coeur d’Espila, observant sa victime. On
retrouve la terminologie juridique: «prévenu», ainsi que le langage théologique
propre à la religion catholique: «Pauvres», avec un péché mortel: «impitoyable».
Le péché a non seulement été matériel («dédain») mais spirituel,
Abarbanel a péché contre l’Esprit et il subit ainsi ce qu’il a fait subir
à son prochain: le manque de pitié. Il est donc d’une ironie cruelle
qu’après l’accusation économique puis morale, nous voyons un impitoyable
torturé impitoyablement. On a l’impression d’ailleurs d’écouter ce que
se dit d’Espila en son for antérieur - interprétation corroborée par le «donc»
du 4ème §. La lassitude est perceptible: «depuis plus d’une année». Le
terme «soumis» est exact: la torture inquisitoriale suit une procédure
juridique bien établie, ce qui est un progrès pour l’époque et limite les dérives
des bourreaux sadiques. En fait, en stricte conformité avec l’idéal chrétien
de l’époque, on tue le corps pour sauver l’âme. D’Espila le regrette,
avec l’adverbe «toutefois», mais le Juif est un irréductible, comme
l’attestent les mots «cuir» (cf. langage de l’animalité) et «s’était
refusé». L’explication d’une telle résistance aux instances ecclésiastiques
suit: il tire sa résistance, non de Dieu, mais de ses origines. Il se fonde sur
l’homme et sur sa généalogie (orgueil souligné par le parallélisme des
deux expressions, au début du 3ème §). Le narrateur intervient de nouveau, et
passe à l’énonciation, avec le passage au présent du verbe «sont». Mais
il se refuse à être complice, en dénonçant subtilement le préjugé de la
naissance chez les juifs: «jaloux de leur sang», en justifiant d’ailleurs
son anti-sémitisme larvé. Notre juif connaît bien sûr parfaitement son
Talmud: il l’a dans la peau, car il s’en souvient, par-delà ses
souffrances. Non sans ironie, Villiers nous fait participer, en semblant y adhérer,
au raisonnement du juif, comme de celui d’Arbuez d’ailleurs: «par conséquent,
ce». Il se permet même le luxe de se moquer de son lecteur, puisqu’Othoniel
est le premier juge d’Israël et sa femme se nomme Acsa. Cette filiation nous
est donnée pour elle-même, comme anecdotique, avec le curieux «aussi».
Villiers termine tout de même par une notation plus objective: «courage»,
avec le «incessant» reprenant le «depuis plus d’une année» et le terme «indistinct».
En fait, le 2ème §, après l’objectivité du premier, était péjoratif, le
3ème est censé être objectif. Tout ceci met en valeur la pitié choquante du
bourreau pour sa victime, au § suivant. Villiers nous a donc présenté, en ces
3 §, une descente vers un malheureux, mais qui mérite peut-être son destin.
C’est là toute l’ambiguïté de cette nouvelle où il est très difficile
de situer exactement la position de Villiers par rapport aux souffrances infligées.