avant-propos: cette page personnelle n'engage que son auteur, qui la soutiendra jusqu'au bûcher, exclusivement...! elle s’affiche en dehors de toute responsabilité officielle.

Ce personnage en toge représente M. St einer, professeur certifié de Lettres Classique. Ses lunettes de myope équilibrent son alopécie génétique. Forte carrure, certes, mais due à ses trekking(s?) au Laddakh, en pays Dogon, dans le triangle d'or et à Bornéo. Ce grand voyageur, sac au dos ou en camping-car (lors d'une année «sabbatique» en Afrique), loin des hordes américanisées et des jeunes en rupture de ban, a tenté par trois fois de se rendre à Tombouctou! Sa route croisa, à sa grande consternation, celle d'un Paris-Dakar... Plus heureusement, il a passé ses années scolaires à programmer des logiciels en Français, latin, grec sous basic TRS80, basic Mo5, Turbo Basic et Turbo-Pascal, avec les OS dos 4, 4, 6, 6 puis win95, 98, XP. Ses produits furent édités par les Editions Chrysis, à Poitiers (Urbi d’abord pour les Mo5 avec athena, ensuite Urbi pour les PC) le regretté Linguasoft  commercialisa en son temps Le reste du latin sous le nom Minerva. L’ensemble de tous ces pensums/pensa est proposé sur le site lutèce…

 Un sourire crispé sous sa barbe de quadragénaire en mûrissement avancé? Il est dû à ses déboires administratifs: en effet, il échoua une première fois à son CAPES pratique en 1982 pour avoir fait faire à ses élèves trop de travail sur ordinateur en lettres (sic!). L'année suivante, après un succès nécessaire (sa dernière chance!), un Inspecteur Général lui répondit qu'il pouvait innover, à condition de n'en point parler... Depuis, il a enseigné l'Option Informatique par l’intermédiaire des APTIC : un de ses élèves a obtenu le prix des concurrents au concours Soft-Qui-Peut de 1996 ; il gère depuis une vingtaine d’années le réseau pédagogique de son établissement, qui, parti de 16 PC 8086, écran cga à niveau de… vert, est arrivé, bon an, mal an, en changeant câbles, PC et système, à dépasser la bonne centaine... Il s’est investi dans tout ce qui sentait le –tique, en (dé)formant ses collègues, en stage sur tous les fronts des TICE… sans promotion. C’est bien connu, c’est pour la gloire… Rengagez-vous= engagez-vous=dégagez ! Y’a rien pour vous car ne parlons pas de la notation au (dé)mérite qui fait florès actuellement ! On tomberait de Charybde en Scylla! Nonobstant, HS (Hors-Série pour les intimes, car mon prénom est Hubert, cela ne s’invente pas) met à la disposition des latinistes, sur le WEB, des traductions et des commentaires sur les œuvres au programme du baccalauréat... Ce travail s'intègre dans un site plus ambitieux consacré à l'antiquité: le site Lutèce...

Re-Mais – le bêlement du bouc émissaire est constant - les tribulations de notre pauvre exploité ne s'arrêtent pas là: un poste de professeur certifié détaché, spécialisé dans l'utilisation pédagogique des Nouvelles technologies - tout son portrait! - paraît au BO. Il postule, le CNED l'accepte à compter du 1er septembre 2000. Il se présente à son poste, on le refuse, au prétexte qu'il ne fait pas partie du corps des professeurs certifiés, puisqu'il avait opté pour l'Enseignement privé après son CAPES, en 1983, au moment où les professeurs de l'Enseignement Privé devaient être titularisés sur place (Merci à ce propos aux bigots de série et de service qui se sont alliés à ce moment à leurs pires ennemis, les laïcards-revanchards ; deux manifs plus tard, le projet était enterré) . Notons qu’en optant à cette époque pour le public, il n’aurait eu aucune chance de se retrouver dans un Lycée pilote, alors que lui-même disposait déjà de 10 micros dans son établissement (Privé, eh oui !) depuis 1980… Bref, que croyez-vous qu'il arrivât… en 2000? Notre brave Steiner de protester comme un putois. Et de se faire répondre, sans rire, qu'il ne pouvait être intégré puisqu'il n'y avait pas de poste vacant. Depuis, notre héros piteux relit sans fin une lettre du CNED, reçue auparavant, dans laquelle on lui précise que son poste était vacant. Il espére alors en l'intervention du Médiateur de la République, M. Stasi, pour régler ce problème (mais ce n’est pas de son ressort), et entend que le juge du Tribunal Administratif de Paris rive leurs clous à ceux qui volent les contribuables en se montrant aussi peu efficaces. Mais seuls certains ronds-de-cuir de cuir de l’Education Nationale ont-ils empêché M. Lang de prendre ses responsabilités? Car, si, à l'époque peu regrettée de M. Bayrou, ce problème se réglait en faveur du personnel concerné, M. Allègre a écrasé ce dernier en lui refusant cette possibilité d'intégration. Mais M. Lang, qui n’a pas voulu mouiller sa chemise, s’est trouvé un digne successeur : M. L. Ferry (le mal-nommé, dit-on…) n’a pas trouvé bon de se saisir de son dossier, par une obscure solidarité bien suspecte : qui a peur de se salir ? Donc, brisons-là… Résultat des courses : mon (jouons enfin perso !) dossier  est resté embourbé… 5ans, cette fois-ci dans les rouages du Tribunal Administratif de Rouen où j’ai dû traîner la seule non-responsable de ma situation, en toute objectivité, mais pas aux yeux de la loi : Mme le proviseur du CNED de Rouen... en passant : perte de mon dossier en 2003 (eh oui !) ;  à la fin du bout, le Ministre de l’Education Nationale a été condamné ès qualités, à me rembourser… mes frais d’avocat (tant mieux, c’est un copain, il ne m’avait rien coûté ! Mais je subodore que ses multiples démarches ont provoqué dans ses services un déboire dépassant les médiocres et pingres 800 € alloués..) ! J’avoue ici que mon esprit procédurier et normand a craqué : je n’ai pas réattaqué pour demander le remboursement du différentiel de salaire entre un prof du public et un du privé, puisque le refus hautain, léonin et idéologique du Ministre m’avait privé du salaire du premier…

Quel pataquès, quel bourbier, quels miasmes morbides!  Je pense (car moi, j’ai droit à ce verbe !) le plus grand mal de la Direction des Personnels Enseignants, la première responsable de ce salmigondis… VAE MINISTRIS ISTISQUE SECTATORIBUS? (je suis assez content de cette péroraison… Le pamphlet est un genre… goûtu)

Dernier hoquet, ou râle: Lecteur bénévole, une pensée apitoyée pour ce martyr de l'Informatique qui n'a pas attendu les injonctions d'un Ministre, quel qu'il soit , pour OSER et CREER, termes que notre brave et vieille et dénaturée - car excluant les professeurs du Privé - Education Nationale n'accepte que quand elle les impose! Et quoi qu’elle en dise (cf. le débat national, les réformes additionnées du libéralisme échevelé. Poudre aux yeux et tutti quanti) ! Et si on nous laissait travailler sans compter ?

VALE, INTERNAUTA!

 

P.S.: Cela ne l'a pas empêché d'écrire ses mémoires dans un recueil de nouvelles, Miroir d'oubli, ainsi qu'un court roman pseudautobiographique: Le Chat, la cinéraire, et l'ordinateur . Pour le lire, cliquer d'abord sur le chat, puis la cinéraire et, pour vous finir, l'ordinateur...

Et vous n’aurez pas d’autres informations; en effet, rien de plus odieux que l'étalage des vies privées, sans pudeur aucune, sur le WEB! On se demande d'ailleurs comment font certains écrans pour ne pas exploser d'horreur!

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