Objectif du partenariat
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Scientifique: l'historique
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HISTORIQUE DE
L'INJECTION
L'injection se replace
dans le mécanisme du fonctionnement du moteur à 4
temps
· FONCTIONNEMENT
DU MOTEUR A 4 TEMPS
Le principe du cycle
à 4 temps est dû à un ingénieur français,
Alphonse Beau de Rochas (1815-1893).
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Premier
temps : admission. La soupape d'admission
est ouverte. Le piston entraîné par le
mouvement du moteur aspire un mélange composé
d'air et de carburant venant du carburateur.
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Deuxième
temps : compression . Les soupapes sont
fermées. Le piston remonte, il comprime le
mélange air-carburant jusqu'à une pression de 7
a 8 bars. La temperature monte jusqu'à 400°C.
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Troisième
temps : explosion et détente. Les
soupapes sont encore fermées. Une étincelle
jaillit de la bougie, elle provoque l'explosion
du mélange. La temperature monte à 2000°C et
la pression augmente jusqu'à 25 bars. Le piston
est alors repoussé, c'est le temps moteur.
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Quatrième
temps : l'échappement. La soupape
d'échappement s'ouvre. Le piston remonte en
chassant les gaz brulés.
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Les inventeurs
français Delamare Deboutteville et Malandain
construisent le premier moteur à 4 temps alimenté par
de l'essence en 1883. Le carburant était admis par un
tiroir et l'évacuation se faisait par des soupapes. Il
s'agissait d'un moteur expérimental non commercialisé.
Ce n'est qu'en 1893 qu'un ingénieur allemand Wilhem
Maybach inventa le carburateur.
· LE CARBURATEUR
ELEMENTAIRE
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C'est
à l'interieur de son enceinte que se prépare le
mélange carburant à base d'air et d'essence. Il
est placé dans le conduit d'admission d'air
après avoir traversé un filtre. C'est un
dispositif purement mécanique passif. |
Une canalisation
conduit l'essence d'une cuve à une chambre de
carburation suivant le principe des vases
communiquants. La dépression créée par le
temps d'admission aspire l'air et force l'essence
à sortir par le gicleur, celle-ci se mélange à
l'air lors de son passage dans la chambre de
carburation. |
· L'INJECTION
C'est en aviation que fût
utilisé pour la première fois l'alimentation par
injection. Ce principe permet un meilleur dosage
air-essence permettant de monter en altitude et
d'évoluer dans toutes les positions. En 1950 on
l'utilisa sur les voitures de course.
L'évolution de
l'électronique va permettre de commander électriquement
l'introduction de l'essence dans le conduit d'air en
remplaçant le carburateur par un injecteur.
La carburation par
injection consiste à pulvériser sous pression un
carburant dans l'air aspire par le moteur. Le système
est constitue d'une pompe qui envoie l'essence à
pression constante, d'un boîtier de commande
électronique qui détermine la dose optimale et
d'injecteurs qui pulvérisent l'essence dans la tubulure
d'admission.
L'unité de commande
électronique calcule en permanence la durée optimale de
l'injection en fonction des informations dont elle
dispose (température du moteur, température de l'air,
débit de l'air, vitesse de rotation du moteur
). En
réglant l'instant précis de l'introduction de
l'essence, sa quantité en ouvrant plus ou moins
longtemps l'injecteur et grâce à une meilleure
dispersion du liquide, on améliore nettement la qualité
du mélange et le fonctionnement du moteur. Grâce à ce
système on améliore la puissance du moteur tout en
réduisant la consommation au strict minimum, il permet
de modifier la richesse du mélange en fonction du taux
de pollution des fumées.
L'injection va elle-même
évoluer pour devenir plus performante.
La recherche permanente
d'un contrôle de plus en plus complet du moteur par des
sondes qui analyse le fonctionnement de celui-ci amène
la multiplication des injecteurs avec un injecteur a
l'amont de chaque soupape pour chaque cylindre.
En plaçant l'injecteur
directement dans le cylindre (c'est l'injection directe)
on élimine les problèmes de mouillage des parois et des
soupapes. Le mélange air-essence est créé sous la
forme du jet d'essence issu de l'injecteur et le brassage
de l'air par le dessus du piston en mouvement ascendant.
Cette idée n'est pas nouvelle elle remonte à 1954,
Daimler-Benz utilise ce principe sur une voiture de
sport. Suite à des problèmes mécaniques la fabrication
en série sera arrêtée. En 1988 Audi puis Volkswagen
lancent une gamme de moteurs Diesel à injection directe.
Les rendements spectaculaires obtenus font que les
constructeurs comme Renault se lancent dans l'aventure
pour les Diesels mais aussi pour les moteurs à essence.
C'est là que prend toute
son importance l'étude menée par le Coria. En effet
l'étude de la forme et la vitesse du jet d'essence à la
sortie de l'injecteur sur un banc de tests hors moteur
permet de comparer simplement différentes configurations
avant le montage sur le moteur.
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