(les vers manquants sont scandés dans nos explications sur )
v. 3, I de Lucrèce:
QUAE-MA-RE-NA-VI-GE-RUM-QUAE-TER-RAS-FRU-GI-FE-REN-TES
.....1........2.....3.....4....5....6......7...........8........9.......10.......11..12..13..14.....15
a) pour les nuls:
1: pas d'élision:
2: 11, 12, 13 (FRUGIFE/) dactyle 5ème, 14, 15 (RENTES: REN, longue, TES, ?;) c'est un spondée, car moi, je sais que l'acc. pl. non neutre = voyelle longue alors que le neutre pl.: a bref.
3) 10 syllabes avant, donc deux dactyle, deux spondées...
Remontons à partir de la syllabe 10: -RAS est long (par position: hyper-entravé; et par nature: AS est long car acc. pl. non neutre!). Si -RAS est long, TER- est long (pour deux raisons imparables: 1) par la logique interne à l'hexamètre car une mesure ( (/ y est impossible 2) syllabe entravée) - HIC JECIT LEPUS, disait-on pour indiquer que là se trouvait le problème... donc, sa solution... Donc, 1 spondée
On peut maintenant remonter à 8, QUAE, longue car diphtongue; donc, 7, RUM, est long (1) par logique, 2) syllabe entravée), donc 1 spondée.
Reste deux dactyles: le début: QUAE MARE/ NAVIGE/
b) pour les raffinés (autre méthode, par le début):
Je sais que -RE (3) est bref: les voyelles longues ne varient pas à la finale; or, ce -E- neutre se transforme en -I- au pl. : MARI-A. Donc, s'il y a une brève en position 3, QUAE MARE/ dactyle 1; la syllabe 5, -VI-, est brève aussi pour les mêmes raisons (cf. NAVE-M), donc, la mesure /? ( donne /( ( (/, soit: NAVIGE/ dactyle 2. RUM QUAE: spondée, car -RUM est entravé, et QUAE diphtongue. TERRAS: spondée car TER entravé et RAS aussi; FRUGIFE/ dactyle 5/ RENTES spondée.
Césure penthémimère, après NAVIGERUM (Comment? Pratique le comput digital - en clair: compte sur tes doigts, après les avoir ôtés de ton nez!)
v.4
CON-CE-LE-BRAS-,PER-TE-QUO-NI-AM-GE-NUS-OM-N(E)A-NI-MAN-TUM
.....1....2......3.......4........5.......6........7....8...9.......10.....11..12............13..14...15......16
1) je viens de pratiquer l'élision...
2) OMNANI/ dactyle 5ème; MANTUM trochée (acc. sg. en -M, bref)
3) 11 syllabes: 3 dactyles, 1 spondée... Plaçons les quantités connues: 1, longue (début!); 4 longue (syllabe entravée); 5 (idem); 8, brève (hiatus); 9, longue (entravée)
donc, séquence:
- ? ? - - ? ? È - ? ? / - È È / - È
Seule solution possible:
dactyle 1 spondée 1 dactyle 2 dactyle 3
césures: trihémimère (bien marquée) après CONCELEBRAS, hephtémimère (après QUONIAM?)
v. 5
CON-CI-PI-TUR-VI-SIT-QU(E)EK-SOR-TUM-LU-MI-NA-SO-LIS
....1.......2....3...4.......5....6.............7........8........9.........10..11..12..13..14
1) je viens de pratiquer l'élision
2) LUMINA, dactyle 5ème, confirmé par le A (n. pl., donc voyelle brève, non entravée); SOLIS (trochée: gén. sg. 3ème)
3) pour les brillants: le nombre de syllabes restantes est 9, donc 1 seul dactyle; ceci me permet de scander le reste: en effet, -CI- est bref, car I est issu de la racine CAP(IO), où le -A- est bref, puisqu'il a changé. Donc: Si CONCIPI est dactyle, le reste est spondée...
CONCIPI dactyle TUR VI spondée SIT QUEK spondée SORTUM spondée ( X=lettre double pour les phonèmes [ks]). Mais tu préféreras la prononciation: SIT QUEX spondée ORTUM spondée, moins artificielle.
pour les nuls, on remonte à partir de la fin:
-TUM est entravée, donc longue, donc OR est longue (1) par la logique 2) entravée), donc ORTUM: spondée; QUEX est entravée, SIT aussi, donc SIT QUEX spondée; TUR est entravée, donc VI est longue (puisque SIT est longue! rappel: séquence ( ( / ( impossible), donc TUR VI spondée. Reste 3 syllabes: sans même avoir besoin de savoir que, vu le nombre de syllabes dans ce vers, un dactyle est nécessaire, ce dernier s'impose, DE FACTO (de fait!)
césure: trihémimère (l'élision du E de QUE sur EXORTUM rend bien improbable une penthémimère).
V. 7
AD-VEN-TUM-QUE-TU-UM,-TI-BI-SUA-VES-DAE-DA-LA-TEL-LUS
1.........2.......3...........4.....5...6........7...8.......9.....10.....11.....12..13...14.....15
Pas d'élision, mais ce vers pose problème, à cause de la coupe syllabique de SUA-VES car le U est ici consonne (prononce: SWAVES en 2 syllabes et non SUAVES en 3, tu feras professionnel); ici, notre méthode passe-partout ne crochète pas la serrure...
Malgré tout: DAEDALA dactyle 5ème, TELLUS, spondée, car -LUS est longue puisque le gén. est en TELLURIS.
soit 10 syllabes, donc 2 dactyles, 2 spondées.
ADVEN, spondée 1 (VEN entravée), TUMQUE TU dactyle 1 (car QUE, enclitique, a un E bref, et TU est en hiatus, donc brève), UM TIBI dactyle 2 SUAVES spondée 2.
Je t'entends hurler: et avec votre méthode? En faisant l'erreur?
- Au moins, je décèle un problème...
Reprenons: en comptant SUA pour 2 (Rappel: ceci est fautif!), j'arrive à 3 dactyles, 1 spondée, soit:
ADVEN spondée 1 TUMQUE TU dactyle 1 UM TIBI dactyle 2 SUAVES = dactyle 3 théorique, ce qui me permet de constater qu'il y a un problème: le U de SUA n'est pas bref alors que je le crois en hiatus. Pire: la règle de la syllabe entravée n'est pas respectée pour -VES, qui est par ailleurs un acc. pl. non neutre, donc longue... Dans cette aporie: contrôle, par dictionnaire interposé et grammaire. Et à l'oral du bac, me diras-tu? Le correcteur te seras reconnaissant de soulever la difficulté: il constatera ainsi ta bonne maîtrise de la logique de la scansion. Il est évident que, personnellement, je serais éberlué par l'évocation, de la part d'un(e) candidat(e), du fait que le U de SUAVIS est consonne en poésie, comme celui de SUADEO et SUESCO...
césure: penthémimère après TUUM
v. 8
SUM-MIT-TIT-FLO-RES-TI-BI-RI-DENT-AE-QUO-RA-PON-TI
...1.........2.......3........4.....5......6....7....8....9.......10.........11...12..13.....14
(pas d'élision)
AEQUORA dactyle 5ème attendu et confirmé par AE: longue car diphtongue et la brève -RA car nominatif neutre pluriel, PONTI: spondée: SPON entravée, TI: gén. sg. 2ème, longue!
9 syllabes, donc 3 spondées, 1 dactyle...
SUMMIT spondée, d'emblée
TIT FLO idem, car -RES étant longue, car entravée + acc. pl. non neutre, FLO ne peut être brève, RES TIBI (TIBI=2 brèves, cf. v. 7) seul dactyle possible ici, puisque, DENT étant entravé, RI est long; donc, ceci forme le dernier spondée; la seule solution pour RES TIBI, encadré de mesures complètes, est bien sûr dactyle...
césure: penthémimère après FLORES
v. 9
PLA-CA-TUM-QUE-NI-TET-DIF-FU-SO-LU-MI-NE-CAE-LUM
......1....2.....3............4....5....6.......7......8....9....10.....11..12...13....14
(pas d'élision)
LUMINE dactyle 5ème, cf. -E d'ablatif sg. 3ème, bref.; CAELUM trochée
9 syllabes, donc 3 spondées, 1 dactyle. Ce vers se scande aussi bien à partir du début qu'à partir de sa fin (de sa fin, si l'on sait que l'ablatif des 1ère et 2ème déclinaison est long, au sg. comme au pl.); si tu ne le sais pas, commence par le début:
CA est longue, car verbe de 1ère conjugaison. Tu ne sais même pas cela? TUM est entravée, donc longue, donc PLACA ne peut être que spondée 1. QUE enclitique est brève par nature, donc TUMQUE NI dactyle 1 TET DIF spondée 2 (cf. entravées) FUSO spondée 3.
césure: penthémimère après NITET
v. 10
NAM-SI-MU-LAC-SPE-CI-ES-PA-TE-FAC-T(A)EST-VER-NA-DI-E-I
....1.......2......3.....4........5.....6.7......8.....9....10...........11.......12....13..14.15.16
1) élision accomplie
2) l'apprentissage de la 5ème déclinaison fait que tout le monde trouvera 3 syllabes dans DI-E-I, seule petite difficulté de ce vers... Il va sans dire que le L de SIMUL s'appuie sur la AC suivant, cf. la coupe syllabique!
VERNA DI dactyle 5ème, EI trochée
3) NAM SIMU dactyle 1, LAC SPECI, dactyle 2 (cf. I en hiatus, donc brève), ES PATE dactyle 3 (ES entravée), FACTEST spondée 1 (entravées)
N.B.: La scansion à partir de la fin est imparable ici, puisqu'elle donne d'emblée le spondée, mais il faudra de toute façon la donner au correcteur à partir du début, sans les explications, sauf demande expresse de sa part!
Dorénavant, le n. des spondées et dactyle ne sera plus donné: cela pourrait surprendre ton correcteur au baccalauréat: contente-toi de découper correctement tes mesures et de donner à chaque fois leur nom (dactyle ou spondée, voire trochée, le cas échéant), en commençant par le début du vers...
césure: penthémimère après SPECIES
v. 12
A-E-RI-AE-PRI-MUM-VO-LU-CRES-TE,-DI-VA,-TU-UM-QUE
pas d'élision.
2) DIVA TU dactyle 5ème (TU en hiatus), UMQUE trochée.
Je n'ai pas noté le nombre de syllabes car tu n'es pas censé(e) savoir qu'AERIUS (tiré du Grec) a un A long suivi d'une brève... Autre problème: y a-t-il ou non CORREPTIO ATTICA 0 VOLUCRES. Oui, car en scandant en remontant et en choisissant la coupe syllabique -LUC- PRIMUM devient un spondée, et AERIAE n'est plus scandable...
Donc, en remontant, CRES TE spondée, MUM VOLU dactyle, AE PRI spondée, AEI en trois syllabes, dactyle (DOCTISSIMUS CUM LIBRO, car sans dictionnaire, j'avais émis une hypothèse difficile, vu le hiatus évident: AE-RI comme spondée!)
césures: tri- (AERIAE), hephtémimère (VOLUCRES),
(au bac, n'utilise jamais ces abréviations... Dis tout!)
v. 13
SIG-NI-FI-CAN-TI-NI-TUM-PER-CUL-SAE-COR-DA-TU-A-VI
10 syllabes avant la fin attendue...
CORDA TU dactyle 5ème (rappel: COR entravé, A: acc. pl. neutre, donc bref, TU en hiatus donc bref), A VI spondée (A: abl. sg 1ère, donc long, VI abl. sg de VIS)
CULSAE spondée (entravée, puis diphtongue), TUM PER (deux syllabes entravées) spondée, donc les deux premières mesures, SIG-NI-FI et CAN-T I-NI sont des dactyles - Remarque la coupe syllabique...
penthémimère
v. 14
Dorénavant, la solution t'est donnée, avec le minimum d'explications...
//: césure penthémimère
solution: 10 syllabes avant, 2 spondées indubitables par position en remontant...
v. 15:
10 syllabes: les longues DOS et NANT impliquent TRA longue; AM longue: tout ceci dégage nos deux spondées attendus, les deux dactyles s'ensuivent...
v. 16
Attention à l'élision
QUAMQUIN fait un spondée. La longue TUR implique que ce qui précède est un dactyle, sinon, nous aurions deux spondées ici, donc un de trop (car 10 syllabes).... Pour la suite, il faut savoir (mais qui l'ignore?) soit que QUO est long, soit que le E adverbial est long...
v. 17
élision
11 syllabes, donc 1 spondée; PER long implique DENIQUE dactyle (sinon, 2 spondées! Au reste, tu sais maintenant que le E de l'enclitique QUE est bref). RI en hiatus est bref, AC et MON entravées sont longues, voilà obligatoirement notre spondée, encadré donc de deux dactyles...
v. 18
FRONDIFE/RASQUE DO/MOS // AVI/UM CAM/POSQUE VI/RENTES
(spondée final)
.........................................................p
11 syllabes, 1 spondée: UM CAM en remontant.
(RAS longue (acc. pl. non neutre+entrave), QUE enclitique brève, MOS longue (acc. pl. non neutre), VI brève en hiatus.)
césure Tri après la première brève
v. 19
OMNIBU/S INCUTI/ENS // BLAN/DUM PER/ PECTOR(A) A/MOREM (trochée)
.............................................p
1 élision
N.B.: IBUS: 2 brèves (datif, ablatif 3ème), -TI- en hiatus, donc ce vers se scande très facilement par le début!
v. 20
EFFICI/S UT CUPI/DE // GENE/RATIM/ SAECLA PRO/PAGENT (spondée final)
......................................p.
11 syllabes, premier et seul spondée en remontant
Par le début: FI brève (car I tiré de FACIO, donc A bref), PI brève, car issue de CUPIO ERE (voyelle variant, donc brève), DE longue car adverbe, GENUS/ERIS, voyelle variant, donc brève.
v. 21
QUAE QUONI/AM // RE/RUM NA/TURAM/ SOLA GU/BERNAS (spondée final)
.................................t
Début: simple, vu le hiatus; AM longue... et RE? longue, car RUM entravée! Après? Remonte à partir de la fin: RAM longue implique TU longue; seule reste NA, donc longue! (Comme quoi il peut être plus rapide de ne pas compter les syllabes... méthode sécurisante, certes (car réservée aux débutants), mais un peu lourde! Tu n'as pas saisi le raisonnement? Recopie ce vers et fais-le à la main)
v. 22
NEC SINE/ TE // QUIC/QUAM DI/AS // IN/ LUMINE/ ORAS (spondée final)
..........................t........................... ........h
un faux ami: DIAS avec un DI long (car issu de DIV), mais le 9 syllabe ne laisse qu'un seul dactyle, NEC SINE (impératif, d'un verbe de 3ème conjugaison, donc NE brève cf. la débilité du E, avérée par: DIC, DUC, FAC, FER)
v. 23
EXORI/TUR // NEQUE/ FIT LAE/TUM // NEQU(E) A/MABILE/ QUICQUAM (trochée)
.......................t........................................h
(même ces abréviations ne seront plus données: les // suffiront à t'indiquer la/es césure/s)
1 élision
11 syllabes, donc TUR long implique EXORI dactyle; QUE brève implique NE brève, donc le deuxième, brève aussi, avec TUM entravée, donc QU(E)A, brève; ne reste que FIT LAE, sans CORREPTIO ATTICA - dont l'utilisation dans une séquence -TL me semble en fait virtuelle!
v. 24
Commence par le début, ça roule tout seul, en tenant compte des hiatus et des entraves:
TE SOCI/AM STUDE/O // SCRI/BENDIS/ VERSIBUS/ ESSE (trochée)
v. 25:
En remontant de la 9ème syllabe, ça se scande facile (si tu me permets cet énallage!)
QUOS EGO/ DE // RE/RUM // NA/TURA/ PANGERE/ CONOR
(DE préposition: longue, comme la racine RE.)
v. 26:
C'est roboratif: commence par le début.
MEMMIA/DAE // NOS/TRO , QUEM/ TU, // DEA,/ TEMPOR(E) IN/ OMNI
hephthémimère correspond à une pause marquée...
v. 27:
Tu as dû y arriver sans moi, non?
OMNIBU/S ORNA/TUM // VOLU/IST(I) EX/CELLERE/ REBUS
v. 28:
QUO MAGI/S AETER/NUM // DA/ DICTIS/ DIVA, LE/POREM
v. 29:
EFFIC(E) UT/ INTERE/A // FERA/ MOENERA/ MILITI/AI
1 élision. tout en dactyle, cf. sens
(spondée final: l'AS archaïque (cf. PATER FAMILIAS) s'est changé en A long+I long; ce dernier s'est ensuite abgégé et ouvert ultérieurement en E, avec fusion en diphtongue..., cf. 41)
v. 30:
PER MARI(A)/ AC // TER/RAS OM/NES // SO/PITA QUI/ESCANT
v. 31:
NAM TU/ SOLA PO/TES // TRAN/QUILLA/ PACE JU/VARE
v. 32:
MORTA/LES, // QUONI/AM BEL/LI // FERA/ MOENERA/ MAVORS
(trihémimère plus marquée)
v. 33
ARMIPO/TENS // REGI/T, IN GREMI/UM // QUI/ SAEPE TU/UM SE
v. 34
REJICI/T AETER/NO // DE/VICTUS/ VULNER(E) A/MORIS
v. 35
ATQU(E) ITA/ SUSPICI/ENS // TERE/TI CER/VICE RE/POSTA
v. 36
PASCIT A/MOR(E) AVI/DOS // INHI/ANS IN/ TE, DEA,/ VISUS
(rappel: H ne fait pas position; l'élision AMORE AVIDOS rend peu probable une trihémimère)
v. 37
EQUE TU/O PEN/DET // RESU/PINI/ SPIRITU/SORE
(1 difficulté: si l'on ne sait pas que RESUPINI est au génitif, donc -NI long, les deux mesures restantes DET RESUPINI ne peuvent être déterminées par nos règles simples... Mais tu remarqueras que nous tombons dans cette aporie seulement au v. 37!)
v. 38
HUNC TU/,DIVA, TU/O // RECU/BANTEM/ CORPORE/ SANCTO
v. 39
CIRCUM/FUSA SU/PER, // SUA/VES EX/ ORE LO/QUELAS
(penthémimère très marquée, SUA(VIS) en une syllabe longue!)
v. 40
FUNDE, PE/TENS PLACI/DAM // RO/MANIS/, INCLUTA,/ PACEM
v. 41
NAM NEQUE/NOS AGE/R(E) HOC // PATRI/AI/ TEMPOR(E) I/NIQUO
(vers difficile: 2 élisions, CORREPTIO ATTICA à PA-TRI (lui-même en hiatus), AI en deux longues)
v. 42
POSSUMU/S AEQU(O) ANI/MO // NEC/ MEMMI/ CLARA PRO/PAGO
v. 43
TALIBU/S IN RE/BUS // COM/MUNI DE/ESSE SA/LUTI
ATTENTION:l'édition Hatier - les belles lettres semble fautive ici: DESSE SALTI inscandable, avec chute du U long dans SALUTI? L'édition bréal a 6 vers de moins que celle d'Hatier, que nous avons reçue trop tard.
v. 44 (Hatier: 50)
QUOD SUPE/REST, // VACU/AS AU/RES // MIHI/, MEMMIA/D(A) ET TE
v. 45
SEMO/T(UM) A CU/RIS // ADHI/BE VE/R(AM) AD RATI/ONEM
(solution: RIS abl pl 1ère et 2ème, , donc long; ADHIBE: impératif de verbe de 2ème, donc BE long; qui plus est, HI < HABEO, donc voyelle brève)
v. 46
NE MEA/DONA TI/BI // STUDI/O DI/POSTA FI/DELI
v. 47
INTEL/LECTA // PRI/US QUAM/ SINT, // CON/TEMPTA RE/LINQUAS
(trochée second - ephtémimère?)
v. 48
NAM TIBI/DE SUM/MA // CAE/LI RATI/ONE DE/UMQUE
v. 49
DISSERE/R(E) INCIPI/(AM), ET // RE/RUM PRI/MORDIA/PANDAM
v. 50
UND(E) OM/NES // NA/TURA CRE/ET // RES/, AUCTET, A/LATQUE
v. 51
QUOV(E) EA/DEM RUR/SUM // NA/TURA PE/REMPTA RE/SOLVAT
v. 52
QUAE NOS/MATERI/(EM)ET // GENI/TALIA/ CORPORA/ REBUS
v. 53
REDDUN/D(A)IN (//) RATI/ONE VO/CAR(E), // ET/ SEMINA/RERUM
(N.B.: avec REVOCARE chez Bréal, ce qui rend le vers inscandable... Faites-nous part de vos recherches rectificatives!)
v. 54
APPEL/LARE // SU/EMUS ET/ HAEC // EA/D(EM) USUR/PARE
vers spondaïque; trochée second - hephtémimère
v. 55
CORPORA/ PRIMA, //QUO/D EX IL/LIS //SUNT/ OMNIA/ PRIMIS