La troisième déclinaison latine regroupe aussi bien des noms masculins, féminins ou neutre.

Ces noms se répartissent en deux catégories distinctes: ceux qui ont leurs radicaux terminés par une consonne (appelés également imparisyllabiques) et ceux ayant leur radicaux en -i- (les parisyllabiques et faux imparisyllabiques).

Comme dans chaque règle, celle-ci comporte des exceptions. Certains mots, pourtant parisyllabiques se déclinent comme des imparisyllabiques. Ces mots se retiennent assez facilement, ils regroupent les membres de la familles, à savoir pater, tris (le père), mater, tris (la mère), frater, tris (le frère), juvenis, is (le jeune homme), senex, is (le vieillard), canis, is (le chien). De même, certains autres, apparemment imparisyllabiques, se déclinent comme les parisyllabiques. Ce sont les faux imparisyllabiques. Ils se reconnaissent, pour les noms masculins ou féminins grâce aux deux consonnes qui termine le radical du génitif, pour les noms neutres à leur nominatif en -al et en -ar.

 Par exemple, consul, ulis (le consul) est un imparisyllabique tandis que civis, is est un parisyllabique. Remarquez qu'il faut faire attention au radical du génitif et non à celui du nominatif. Ainsi mare, is (la mer) est un parisyllabique. Urbs, urbis est un faux imparisyllabique, à cause des deux consonnes terminant le radical de urbis.

La déclinaison des parisyllabiques et imparisyllabiques ne varient qu'en quelques points. Les imparisyllabiques ont leur génitifs pluriels en -um alors que les parisyllabiques le font en -ium. Les neutres imparisyllabiques ont leurs nominatifs et accusatifs pluriels en -a. Les neutres parisyllabiques, eux, le font en -ia. De plus, les neutres parisyllabiques forment leur ablatif singulier en -i alors que tous les autres le forment en -e.

Tableau récapitulatif de la troisième déclinaison.