Les thermes romains (4ème,
JL)
Vient d’un mot grec signifiant : «chaleur»
Mosaïque
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tepidarium |
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Apodyterium :
L'apodyterium est la pièce la plus richement décorée des thermes romains car
c'est un passage quasi obligatoire dans le parcours de l'utilisateur. Cette
salle constitue en effet un vestiaire disposant de nombreuses niches au sein des
murs, où l'on déposait ses effets personnels. Cette pièce était gardée par
des esclaves du fait des vols relativement fréquents.
Aqueduc :
Les aqueducs anciens utilisaient la simple force de la gravitation pour
acheminer l'eau : il suffisait de donner une légère pente aux conduites pour
que l'eau coule vers sa destination. L'inconvénient était que pour passer une
colline, il fallait soit creuser un tunnel, soit la contourner ; de même, pour
passer une vallée, il fallait construire un pont ou utiliser un siphon. Les
aqueducs romains ont laissé de nombreux vestiges comme le Pont du Gard en
France, l'aqueduc de Ségovie en Espagne, l'aqueduc de Carthage en Tunisie,
l'aqueduc de Jouy-aux-Arches près de Metz. Cependant, la plus grande partie du
parcours de ces aqueducs était souterrainne, et bien moins spectaculaire .
Caldarium
: Dans la Rome antique, le caldarium (du latin caldus, chaud) est la partie des
thermes où l'on peut prendre les bains chauds. Le caldarium pouvait avoir une
forme ronde ou rectangulaire, avec un ou plusieurs bassins d’eau chaude, ou
des baignoires individuelles. Les architectes le bâtissaient en général du côté
sud ou sud-ouest des thermes, pour profiter de l’apport de chaleur naturelle
du soleil. Dans les bains les plus
anciens, de simples braseros placés dans le caldarium procuraient la chaleur.
Les Romains généralisèrent un système de chauffage par le sol, l'hypocauste.
Le sol du caldarium était formé d’une chape de béton, la suspensura,
reposant sur des piles en briques carrées ou rondes au-dessus d’un espace
vide destiné à la circulation de l’air chaud. Ce système de chauffage
pouvait être complèté par des tubulures en terre cuite (tubuli) dans les
parois, qui faisaient remonter l’air chaud provenant de l’hypocauste. Lors
de fouilles archéologiques, la présence de ces éléments en terre cuite
(briques de piles de soutien ou tubulures) permet d’identifier un caldarium,
et donc des thermes. La température atteinte dans un caldarium est estimée par
déduction : la température des hammams modernes est de l'ordre de 35°C, celle
d'un sauna peut atteindre 70°C. On sait que les Romains devaient chausser des
sandales à semelle de bois pour circuler dans un caldarium sans se brûler.
Certains auteurs estiment donc la température atteinte dans un caldarium à
50/55°C.
Frigidarium
: Dans la Rome antique, le frigidarium (du latin frigidus, froid) est la
partie des thermes où l'on peut prendre les bains froids. Pour lui assurer un
maximum de fraîcheur, les architectes le bâtissaient en général du coté
nord des thermes, avec un minimum d'ouvertures sur l'extérieur pour en assurer
l’éclairement et éviter l’accumulation de la chaleur solaire. Le
frigidarium pouvait avoir une forme ronde (thermes de Stabies à Pompéi) ou le
plus souvent rectangulaire, avec un ou plusieurs bassins d’eau fraîche. Les
plus grands frigidaria du monde romain sont ceux des thermes de Caracalla (58m
sur 24m) et des thermes de Dioclétien à Rome.
Labrum :une vasque qui servait à s’enduire d’huile.
Mosaïque
: La mosaïque
(mouseion par le latin 'musiuum opus, « appareillage de pierres qui appartient
aux Muses ») est un art décoratif où l'on utilise des fragments de pierre, d'émail,
de verre ou encore de céramique, assemblés à l'aide de mastic ou d'enduit,
pour former des motifs ou des figures. Quel que soit le matériau utilisé, ces
fragments sont appelés des tesselles.La mosaïque était beaucoup utilisée
pendant l'Antiquité pour la décoration intérieure des maisons et des temples.
Elle est associée en particulier aux sites romains bien conservés tels que
Pompéi ou Herculanum. Cependant, la mosaïque a continué à être utilisée
tout au long du Moyen Âge, en particulier chez les Byzantins, continuateurs des
Romains (basilique San Vitale de Ravenne), et de la Renaissance. Ainsi, nombre
de représentations picturales ornant les murs de la basilique Saint-Pierre sont
réalisées selon cette technique.
Plusieurs procédés coexistent. Le
plus connu, l’opus tesselatum, emploie comme tesselles des abacules, c'est-à-dire
des petits cubes de pierre, collés soit directement sur la surface à paver,
soit sur un enduit intermédiaire. Il existe aussi l’opus sectile, qui utilise
des fragments de tailles inégales de pierre, de marbre ou même de verre coloré
(crustæ).
Onguent
:
Une pommade est une préparation semi solide destinée à être appliquée le
plus souvent sur la peau. il existe aussi des pommades pour application sur les
muqueuses (par exemple les yeux). Leur but est la libération locale ou
transdermique de principes actifs, ou une action émolliente ou protectrice.
L'onguent se différencie de la pommade par une consistance plus épaisse.
L'onguent possède des excipients dérivés le plus souvent de substances résineuses.
Parfums
: Les origines du parfum remontent à l’antiquité. Du latin per-fumum,
signifiant " à travers la fumée ", A Rome, le parfum a de multiples
usages. Sacré pour rendre hommage aux dieux, il trouve aussi une utilisation
massive dans la vie quotidienne des romains : bains parfumés, massages, soins
de la peau… et comme parfums d’ambiance. Le funeste empereur Néron
utilisant même un baume à base d’encens, aux vertus régénératrices, pour
éliminer les traces de ses nuits d’orgie.
L’importance du parfum confère
à Rome le titre de " capitale du parfum " et lui permet de
s’enrichir grâce au commerce des plantes, fleurs, graines... L’industrie se
développe autour des onguents, des pommades et des pâtes parfumées et de
l’ancêtre du savon, le sapo, pâte moussante à base de graisse de chèvre et
de cendres de saponaire. Les flacons de verre romains ont des formes variées.
Très beaux et très travaillés, ils coûtent chers et sont le privilège
d’une élite. Les flacons en faïence sont réservés à la classe moyenne
romaine.
Piscina
:à
l’origine, c’était un simple réservoir d’eau mais qui une fois aménagé
sert aux plaisirs aquatiques des romains.
Strigile
:
Le strigile est une sorte de racloir en fer recourbé, utilisé par les Romains
dans les thermes romains pour se laver. En effet, les Romains ne connaissaient
pas le savon et utilisaient de la soude, de la cendre et de l'huile, puis se
raclaient la peau pour la débarrasser de ses impuretés.
Sudatorium : Sudatorium (du latin "sudare" ou suer) petite salle où la température est très élevée et où l'on vient pour transpirer, sorte de sauna actuel.
Tepidarium :
Dans les bains, salle où l'on maintenait une température moyenne, afin de préparer
le corps à la violente chaleur du sudatorium ou bain de vapeur, et quand
on en sortait, de servir de transition entre la température du sudatorium
et l'air extérieur.