Ordonné prêtre en 1928, professeur
dès 1927, préfet de discipline depuis 1950,
l'Abbé Raymond LECOEUR, ancien élève, mais sans
parenté avec son homonyme et prédécesseur Mgr
Paul LECOEUR, connaît bien l'Institution qu'on lui confie. Il
doit faire face à une obligation impérieuse : les
séquelles de la guerre, l'augmentation du nombre des
élèves (on retrouve l'effectif de 700 d'avant 1940)
conduisent à construire. L'argent manque gravement,
l'Institution est couvertes de dettes. Le Chanoine LECOEUR emprunte
encore, fait appel aux anciens élèves. On sauve la
chapelle on restaure l'orgue, on agrandit la rue de l'Avalasse :
c'est une classe pour les terminales, un logement décent pour
le concierge, une salle accueillante pour les professeurs. En 1965 on
bénit six nouvelles classes pour le primaire.
L'enseignement catholique connaît une période
très grave : il ne plus vivre, assurer des traitements correct
aux professeurs laïcs qui deviennent plus nombreux. Un premier
ballon d'oxygène lui a été accordé en
1951 par la loi Barangé. Le 31 décembre 1959 est
votée la loi Debré avec toutes les incertitudes de son
application. L'Institution, par l'Abbé LECOEUR, joue le jeu.
Elle signe le 11 août 1961 " un contrat simple " pour le
primaire. Le 24 février 1962, c'est un contrat identique qui
est consenti pour le secondaire qui sera transformé en 1966 en
" contrat d'Association ". L'Abbé LECOEUR favorise le
développement de l'Association des Parents d'Elèves
(APPEL)
C'est en 1967 que le Chanoine LECOEUR demande à être
déchargé de sa mission. Pendant 12 ans, il a bien
travaillé, mettant toute sa foi, tout son engagement
sacerdotal au service des jeunes. Attaché à la
direction diocésaine de l'Enseignement Catholique, puis
nommé aumônier des Surs de la Providence au
Mesnil-Esnard, le Chanoine LECOEUR est décédé
à Rouen le 4 septembre 1983.